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En hommage à notre TiFo qui est parti trop tôt...                                                                        

On est le dimanche 10 août 2014. Nos deux semaines de vacances sont terminées. Alors, on s'apprête  à venir te chercher dans ton élevage, l'élevage où tu es né et où tu retournes chaque fois qu'on part en vacances. On a hâte de te retrouver, hâte de te serrer dans nos bras. Quand on arrive à l'élevage, tous les chiens se mettent à aboyer et on croit entendre le tien parmi tous les autres. Un aboiement assez grave, qu'on a l'habitude d'entendre quand tu réponds aux aboiements de Frippon, le chien des voisins ou que tu cours dans le jardin pour montrer ton petit caractère et poursuivre les oiseaux qui volent dans le ciel. 

Mais là, le ciel nous tombe sur la tête. On nous apprend que tu es mort. " Flopy est mort"me dit ma mère en pleurs alors qu'elle discutait avec l'éleveur. Quoi ? Non, c'est pas possible. Tu n'as pas pu partir. Pas maintenant. Pas ici, loin  de tes maîtres qui t'aiment tellement. Pourtant, l'information tombe : tu es décédé d'un arrêt cardiaque il y a une semaine. Vendredi dernier. On nous raconte, tu étais sorti courir avec les chiens dehors. Tu te mets sous un arbre pour faire ta petite sieste comme tu as l'habitude de faire. Mais, tu ne te réveilles pas. Tu t'es endormi pour l'éternité. Calmement, sans douleurs, ton petit coeur s'est arrêté de battre pour rejoindre les oiseaux dans le ciel que tu convoitais tant.

Mais pour nous c'est le drame. Une mort brutale, imprévisible. Tu n'avais que 4 ans. Tu n'étais jamais malade. Toujours en forme. Toujours rayonnant de vie. Tu es mort trop tôt.... Rien ne nous préparait à ça. On a pas eu le temps de te dire au revoir.... Il y a deux semaines, tu retournais tout content à l'élevage pour revoir toute ta petite famille et tous tes amis chiens. On te disait : A bientôt toutou ! Passe de bonnes vacances ! Mais, tu es mort là bas. 

Flopy, tu étais mon pilier. Mon meilleur ami. Mon compagnon. Tu as toujours été là pour moi quand j'étais triste. Tu respirais toujours la joie de vivre et nous la transmettais. Tu nous faisais rire. Tu étais ma peluche. Mon petit bébé. Mon chien. Un chien dont nous avions toujours rêvé depuis toute petite et que nos parents nous avaient offert. T'avoir, c'était un rêve exaucé. C'était un bonheur quotidien. Tu nous donnais tellement d'affections, d'amour. Toujours à réclamer des câlins. A battre de la queue tout content. A nous tenir compagnie. Tu étais notre pot de colle adoré. On t'entendait ronfler quand tu dormais à nos pieds. On te voyait rêver. On te voyait courir dans le jardin avec nous. Flopy, le vide va être immense sans toi. Tu vas tellement me manquer parce que tu étais tout pour moi. Tu étais notre star. Notre petite boule de poils avec ses oreilles pendantes et ses yeux craquants.

L'avenir, je ne l'ai jamais imaginé sans toi. Je rêvais de vacances à la mer avec toi. De nuit à tes côtés à ronchonner à cause de ton haleine de sardines et tes puces . Ils nous restaient une dizaine d'années à vivre ensembles. Et je ne comprends pas pourquoi la mort t'a emportée si brutalement. A un moment compliqué de notre vie en raison d'un déménagement à plus de 400 km de notre région natale. J'avais peur de perdre tous mes amis. Tous mes repères. Mais, je me réjouissais que toi,  tu sois toujours avec moi. Que toi tu pourrais me soutenir quand je serais patraque. 

Je n'arrive pas à réaliser que tu ne seras plus là, près de moi. Que ton panier restera vide. Que tes affaires resteront sans propriétaire. On avait préparé ton carton de déménagement, Flopy. On était près à partir avec toi. Tu me manques tellement mon chien. Et j'aurais aimé être avec toi pour tes derniers jours. J'aurais aimé avoir eu plus d'années à vivre avec toi. J'aurais aimé  te dire au revoir.

Flopy, je t'aime tellement. J'ai tant d'amour pour toi. Et j'espère que le paradis des chiens te plaît. Avec des buffets à volonté pour le gourmand que tu as toujous été. Des burritos comme tu les aimes. Et que moi, je ne pourrais plus jamais te cuisiner. Ma tristesse de t'avoir perdu est indescriptible. Mais, je sais que tu as vécu une existence heureuse. Pleine d'amours et je ne t'oublierai jamais. Alors, j'espère que toi aussi tu ne m'oublieras pas. Que tu te rappelleras de mon odeur éternellement. Des câlins que je te faisais. Des friandises que je te donnais. Et des petites taquineries que je te faisais parce que tu comptais énormément pour moi...

Lucile 

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